Conformément à nos valeurs, nous menons une campagne digne, respectueuse des électeurs et de nos adversaires. Ces derniers n'ont hélas pas les mêmes égards. Calomnies, attaques personnelles : quelle pauvre conception de l’engagement public ! Nous ne voulons pas entrer dans ce genre de débat, mais quelques vérités doivent être rétablies :
> Une gestion saine
Le Vaucluse est un des départements qui sollicitent le moins ses habitants en matière fiscale, pour une répartition équilibrée et utile de ses investissements. 69% des départements ont un taux de foncier bâti plus élevé qu’en Vaucluse, et 62% un taux de taxe d’habitation plus élevé. Et notre premier engagement ferme est de ne pas augmenter les impôts.
> « L’armée mexicaine » (!)
Dans la foulée des « socialo-communistes » et autres attaques similaires d’une autre époque, nos adversaires agitent l'épouvantail d'une supposée « armée » de personnel embauchée par le Conseil général aux frais du contribuable (pourquoi « mexicaine » ??). Comme dans tous les départements, il s'agit de transferts massifs de l'État qui nous sont imposés. Nos adversaires, qui le savent pertinemment, n'auraient pas plus de marge de manœuvre. Et malgré les 18 millions d'euros que nous doit encore l'État (rien que pour 2010), la majorité de gauche a réduit de moitié la dette trouvée 2001 !
> Intercommunalité
Le débat sur l’intercommunalité s’est invité dans la campagne. Le débat, oui, mais pas par voie de presse ! Ça ne se fait pas comme ça, il faut en discuter, mesurer les répercussions sur les investissements en termes financiers, les retards engendrés sur les projets en cours par un redécoupage territorial…
> Une surenchère démagogique
Le vide sidéral de l'action de la conseillère sortante, où elle a surtout brillé par ses absences, se prolonge dans l'absence totale de projet. Après avoir listé sans aucune vergogne le bilan de la majorité de gauche sous le titre racoleur « Mon bilan » (!!!), elle en est réduite pour remplir ses « tracts » à une surenchère d'attaques toutes plus fantaisistes les unes que les autres.> La gestion camarétoise
M. De Beauregard, conseiller municipal de Camaret, critique pour le compte de la conseillère sortante la gestion « dogmatique, idéologique » de la gestion communale. En 2010, seulement 3% des questions soumises au conseil municipal ont reçu au moins une voix contre (et pas forcément celle de M. De Beauregard) ; 75% ont été votées à l’unanimité. De toute évidence, M. De Beauregard ne trouve pas grand-chose à redire à la gestion « socialo-communiste ».
Cette campagne a des enjeux réels pour la vie quotidienne des habitants de notre canton. N'acceptez pas ces pratiques anti-démocratiques et jugez plutôt le bilan et le programme de la majorité départementale.